Le salon de coiffure à Lectoure

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« Capri, c’est fini ,et dire que c’est la ville de mon premier amour… »

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Du lard ou du cochon ?

Toutes les bonnes choses ont une fin. Voilà déjà quinze ans que j’ai aménagé l’immeuble rue nationale à Lectoure dans le Gers. Il se vend aujourd’hui et va certainement être réhabilité, ironie du sort, pour faire une charcuterie boucherie. Le passage du soin du corps au cochon…bof !

Quelques rides, mais toujours aussi beau !  

J’aime tout dans ce projet d’architecture d’intérieur. Je suis triste qu’il ne puisse être exploité en l’état. J’aime le village où vivent ma famille et mes amis, la maison de mon enfance où sont encore mes parents, mon amie de longue date Jeanine Biasiolo, l’immeuble. Toutes les conditions sont réunies. Topographie :  salon de coiffure homme au rez-de-chaussée, show room de design dans le patio au fond, au premier salon de coiffure Dame et pièces techniques, salle de cosmétique et massage bien-être au deuxième, comble splendide avec vue sur la cathédrale St Gervais.

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Mois de décembre 2015, dernière visite au salon.

Ce lieu, une de mes plus complètes créations

A l’époque j’avais porté tous mes efforts sur le percement de la vitrine pour faire rentrer la lumière. Pour aboutir ce projet un peu ambitieux avec les entreprises locales, il a fallu tout reprendre, tout redessiner. A l’époque j’étais jeune et frondeuse.  J’ai détruit beaucoup pour découvrir un patio naturellement beau, caché sous un habillage très 1960. Nous sommes partis d’un « plateau ». Il a fallu retravailler le mur de refends et redessiner absolument toutes les cloisons en recréant toutes les ouvertures : la grande bais vitrée sans châssis engagée par le sol où nous avons déposé tout le trottoir en pierre, coulé une dalle en béton poncé avec incrustation de  pierres de taille et de sable de rivière. Pour l’époque, c’était nouveau. J’ai du demander des conseils techniques auprès de l’architecte qui avait travaillé à la boutique Paula Costes à Grenoble (boutique de vêtement)  qui possède une vitrine similaire en verre de 1 mm sans châssis. J’ai créé des séparations avec des 3/4 de cloisons qui sont des séparations physiques mais non visuelles, sortes de parois à claire-voie ou les vitres sont en suspends attachées par des pattes en alu chromé (sur mesure).
En haut il a fallu concevoir le dessin des cimaises, les calepinages des céramiques, le placement des miroirs et les choix des lustres TOLOMÉO de chez ARTÉMIDE. Avec Jeanine nous avions fait le tour des  les boutiques de design à Toulouse pour faire (en une fois !) toutes les commandes.  A la vente ce mois de décembre 2015, J’ai repris des pièces de mobilier pour les ramener à St Martin d’Uriage. Une manière de ne pas me séparer définitivement de ce salon de coiffure. Des bacs, la table de coiffure au miroir rond et les chaises de coiffeur pour installer un petit salon… Souvenirs souvenirs. Rien ne se perd tout se transforme.   DSCN2782

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